Clément Riondé développe Teepark à l’incubateur BSB
A l’origine du projet Teepark, il y a une sensibilisation à l’entrepreneuriat qui fait tilt dans la tête de Clément Riondé, alors qu’il est en IUT Techniques de commercialisation. « A partir de là, j’ai pris l’habitude de noter toutes les idées de projets qui pouvaient me passer par l’esprit », précise Clément. « Puis l’intuition de Teepark est venue progressivement, une fois que j’ai intégré BSB. »
L’école, il y arrive en 2017, après son IUT et un séjour de 6 mois d’immersion à Londres. « Ce fut un gros coup de cœur pour le campus et la ville de Dijon », se rappelle Clément. « Nous étions quatre amis de cet IUT à passer les concours et l’effet waouh a été le même pour tous : nous nous sommes ainsi retrouvés à BSB à la rentrée suivante. »
Il oriente alors son cursus en fonction de ses appétences entrepreneuriales, avec notamment des stages dans des petites structures, des startups spécialisées l’une en blockchains et cryptomonnaies, l’autre en autofinancement. Il suit également la spécialisation Entrepreneuriat et Management des PME au sein du Master Grande Ecole, et rejoint donc l’incubateur pour développer Teepark.
« Dans ma vie personnelle, j’ai toujours favorisé le vélo pour mes mobilités, et je tente de sensibiliser mes entourages à cette pratique », explique Clément. « Aujourd’hui le vol est la première cause d’abandon du vélo : on compte 400.000 vols par an en France ! Ajoutez à cette problématique de stationnement celle des réparations, et vous avez le cœur de ce qui a animé mes réflexions : comment favoriser les micromobilités douces à partir de ces constats ? »
Des box qui tapent dans le mille
« Comme actuellement les vélos électriques représentent 40% des ventes en France et que leur part de marché ne cesse d’augmenter, une idée a vu le jour : celle de box individualisés dans lesquels on a la possibilité de recharger son véhicule et de laisser ses affaires en toute sécurité. »
Clément songe ainsi à réutiliser des containers maritimes afin de les moduler, tels des lego, en fonction des besoins du client, et donc d’y aménager ces box individuels. Equipé de panneaux solaires (ou d’autres dispositifs durables), l’ensemble est autosuffisant d’un point de vue énergétique. Une application permet la réservation du box et toute une série de services annexes est proposée – comme la possibilité de retrouver son vélo réparé lorsqu’on vient le récupérer.
« Aujourd’hui, j’ai été rejoint par mon ami Quentin Cecutti, qui faisait partie de la bande de l’IUT ayant intégré BSB en même temps que moi. Il m’est d’une aide précieuse dans le développement du projet, et notamment sur les dimensions financières. Nous sommes en train de finaliser le premier prototype et allons procéder aux premières expériences terrain, dont une installation pour la rentrée prochaine sur le campus BSB Lyon. Une fois notre produit validé par la pratique, nous pourrons nous adresser aux entreprises pour leur proposer notre solution », ajoute Clément.
« Et puis je tiens à souligner l’importance du soutien de l’école dans notre projet, que ce soit grâce la Fondation BSB ou à l’incubateur, par l’intermédiaire de Claire Maugras sa responsable. Sans cet accompagnement, nous n’en serions pas là », conclut Clément. Nul doute qu’avec cette belle idée et cette qualité d’environnement, cette affaire va rouler !